- ElectricitĂ© durable: mettre fin au privilĂšge de l’obligation d’achat et de l’injection prioritaire sur le marchĂ© des consommateurs
Ce privilĂšge injuste bĂ©nĂ©ficie aujourd’hui aux kWh solaires et Ă©oliens et pĂ©nalise lourdement le contribuable et les producteurs nationaux dĂ©carbonĂ©es (pourtant bon marchĂ© et non subventionnĂ©s). Ce systĂšme anti-concurrentiel contribue largement Ă la rĂ©cente hausse des prix de l’Ă©lectricitĂ© et est nuisible au consommateur.
Chaque source d’Ă©lectricitĂ© devrait ĂȘtre mise sur le marchĂ© selon ses mĂ©rites Ă©conomiques et environnementaux, sans favoriser les fournisseurs alternatifs, souvent Ă©trangers, utilisant des Ă©quipements renouvelables importĂ©s, et qui, en plus du privilĂšge de l’obligation d’achat de leur kWh par les opĂ©rateurs français reçoivent les lourdes subventions prĂ©levĂ©es sur les ressources des mĂ©nages (taxes TICPE et CSPE prĂ©levĂ©es sur les carburants et l’Ă©lectricitĂ©). Ce favoritisme, au dĂ©triment de la production Ă©lectrique nationale hydraulique et nuclĂ©aire, largement Ă©prouvĂ©e, championne d’Europe pour ses vertus climatique et ses prix bas, ne bĂ©nĂ©ficie aujourd’hui qu’Ă des importateurs et des financiers Ă©trangers, Ă des fournisseurs qui ne sont souvent que de simples revendeurs spĂ©culateurs mais pas des producteurs, et ne bĂ©nĂ©ficie en aucun cas au consommateur français et encore moins au climat.
- Certificats d’origine de l’Ă©lectricitĂ©: tout comme les certificats d’origine renouvelables largement proposĂ©s au consommateur par les fournisseurs Ă©lectriques alternatifs, le citoyen qui le souhaite devait pouvoir souscrire, s’il le souhaite, un contrat de fourniture d’Ă©lectricitĂ© d’origine garantie nuclĂ©aire, afin de soutenir notre industrie nationale et de profiter des Ă©normes avantages qu’elle apporte au consommateur et Ă notre pays (sans CO2, non intermittente, bon marchĂ©, non subventionnĂ©e par des taxes, made in France et socle de notre indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique.
La seule prĂ©sence sur le marchĂ© des particuliers de l’offre « garantie renouvelable » est profondĂ©ment anormale, injuste et trompeuse pour le consommateur quand on sait que les « certificats verts » qui l’accompagnent peuvent ĂȘtre achetĂ©s Ă tout moment dans l’annĂ©e par les fournisseurs alternatifs et revendus, y compris dans les pĂ©riodes sans vent et sans soleil, accolĂ©s en rĂ©alitĂ© Ă de l’Ă©nergie nuclĂ©aire qu’EDF est tenu de fournir Ă ses concurrents Ă travers le dispositif ARENH que la France a concĂ©dĂ© Ă l’Europe en Ă©change de dĂ©rogations d’un autre Ăąge qui se retournent aujourd’hui contre l’intĂ©rĂȘt de notre pays.
- NuclĂ©aire: abolir la LTECV de 2015 (loi de transition Ă©nergĂ©tique pour une croissance verte) et notamment la limitation Ă 50% de la production Ă©lectrique nuclĂ©aire en 2035 ainsi comme son plafonnement Ă 63 GW et les arrĂȘts de 14 rĂ©acteurs sans raisons techniques, ni Ă©conomiques ni de sĂ»retĂ© et au dĂ©triment du climat.
En France, chaque chaque kWh solaire qui remplace un kWh nuclĂ©aire multiplie par un facteur 6 nos Ă©missions de CO2 (56 grammes de CO2 par kWh pour le photovoltaĂŻque contre 4 grammes de CO2 par kWh pour le nuclĂ©aire – sources ADEME et EDF); de mĂȘme, chaque kWh Ă©olien dĂ©grade d’un facteur 3 notre bilan carbone (14 gCO2/kWh pour l’Ă©olien contre 4gCO2/kWh pour le nuclĂ©aire). La prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e avant tout au climat et pas au soutien aux fabricants chinois de capteurs solaires ni aux constructeurs allemands d’Ă©oliennes et aux puissants lobbies financiers, charbonniers et gaziers qui les soutiennent.
contribution de Jean-Luc