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4 Commentaires

  1. Excellentes propositions.
    Je suggère également une découverte de l’histoire des religions, dans un cadre culturel respectant strictement les principes de laïcité.
    Cette ouverture sur l’éventail des spiritualités qui s’expriment dans le monde, y compris sur l’athéisme serait, sur le moyen et long terme, un ferment de paix sociale, et de clarification des esprits sur la notion de laïcité.

  2. Favoriser les partenariats citoyens, quelle belle idée! Afin de renforcer l’aspect éducatif des enfants de 6 à 11 ans, peut être pourrait on également proposer des séjours de vacances plus éducatifs, plus longs et mieux encadrés de façon égalitaire pour toute la France?

  3. Focaliser l’attention et l’action sur le premier degré est impératif. Cependant, il ne faut pas oublier le second degré.
    Salariée du privé reconvertie, aujourd’hui professeure de lycée professionnel, j’ai la mission de former et d’accompagner les jeunes vers un avenir possible. Je découvre un métier, je découvre un univers professionnel et ce qui me porte, comme mes collègues d’ailleurs, c’est eux, ces gamins « dégagés du général », à qui on dit : allez, ouste, voie de garage, voie poubelle, direction le lycée pro.
    S’amorce alors un travail de remédiation, avec pour objectif « redonner espoir » à ces jeunes. Il faut les apprivoiser, tant l’ école est douleur à leurs âmes.
    Je découvre un univers : une réforme des programmes tous les trois ans, une DHG qui diminue chaque année, la perte d’heures en matières générales, mais aussi en matières professionnelles. Pour exemple, l’enseignement de l’éco-droit en bac pro tertiaire est passé de deux heures par semaine (c’était déjà une mission presque impossible) à une heure par semaine.
    C’est particulier d’avoir l’impression que tout est fait pour appauvrir l’instruction des jeunes.
    Quant aux salaires, à la GRH.
    NO COMMENT.
    Il faut impérativement redonner une place centrale à l’école républicaine.

  4. Bonjour monsieur JUVIN, votre programme est très pertinent et riche de propositions, toutes thématiques confondues (santé, écologie, sécurité, etc). Cependant, pour ce qui est de l’Éducation Nationale ( Qu’il faudrait impérativement renommer INSTRUCTION Nationale !), je ne constate aucune mesure concernant l’affection des enseignants du second degré. En effet, madame PÉCRESSE propose de rendre cette dernière académique et non plus nationale, comme cela se fait depuis toujours pour les enseignants du premier degré. Je trouve cette mesure très pertinente et pleine de bon sens.
    Seriez-vous prêt à faire de même ?
    Pour ce qui est de la profession d’AESH, en revanche, il faut absolument créer une formation non pas au niveau indiqué dans vos propositions ( CAP, BEP ou BAC pro.), mais à niveau au moins BTS/DUT voire plutôt de niveau L3 pro.
    En effet, comment un ARSH n’ayant pas le BAC pourrait-il véritablement aider un élève de Terminale dans son quotidien scolaire ? Et idem pour un étudiant porteur de handicap niveau post-BAC en BTS, DUT, L2 et plus ?
    De plus, un niveau L3 garantirait un niveau suffisant d’aptitudes intellectuelles nécessaires à aider un élève et à comprendre les difficultés liées au handicap, et constituerait un vivier possible pour recruter en M1 MEEF une partie des futurs enseignants spécialisés pour élèves porteurs de handicap et difficultés d’apprentissages. Cette possibilité serait offerte aux AESH possédant un bon dossier et une forte motivation. Leur BTS ou DUT ou L2 orientés sur le métier d’AESH, puis leur L3 pro devraient ainsi comporter impérativement des UE soit pluridisciplinaires pour les futurs AESH souhaitant peut-être, soit directement après leur L3 pro, soit après quelques années d’exercice en tant qu’AESH, intégrer un M1 MEEF 1er degré spécialisation publics spécifiques, et pour leurs homologues souhaitant se destiner à un M1 MEEF 2nd degré spécialisation publics spécifiques, suffisamment d’UE centrées sur une ou deux disciplines.
    Un concours spécifique en fin de M2 MEEF serait alors organisé dans les deux cas, tout en maintenant bien entendu la possibilité pour des enseignants non spécialisés de le devenir par la suite via des formations et concours spécifiques.
    Pour terminer avec les AESH, ils doivent être, comme les enseignants, être recrutés sur concours, comme tous les personnels de L’EN, afin d’être fonctionnaires de l’État, afin de bénéficier d’un statut, d’une rémunération et d’une reconnaissance à la hauteur de leur niveau d’études, compétences et responsabilités. Plusieurs niveaux d’accès devraient être proposés : un à niveau BAC avec un statut de fonctionnaire stagiaire durant 3 ans (= jusqu’à la L3 pro), un après une BTS1, DUT1 ou L1 et idem après un BAC+2, avec à chaque fois des UE spécifiques au métier d’AESH à rattraper.
    Enfin, je relève une erreur ou du moins une inexactitude dans vos propositions. Vous indiquez en effet :  » Cependant, les étudiants (en 2ème année de master 2 MEEF) ne sont plus « Professeur stagiaire » et ne seront titularisés qu’après réussite au concours : conséquence > une moindre attractivité pour les étudiants mais aussi une paupérisation (pas de salaire mais une indemnité nettement moindre, environ 600-700 euros/mois). « . Or, un enseignant fonctionnaire stagiaire est titularisé APRÈS 12 mois d’alternance (= statut de fonctionnaire stagiaire) se déroulant APRÈS réussite au concours ( Sauf cas particuliers de candidats bénéficiant d’une RQTH.). La différence est que dorénavant, le concours est en fin de M2 MEEF, et non plus en fin de M2 MEEF. Et cela est le cas autant pour les MEEF 1er degré que les MEEF 2nd degré !

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