Ecologie, environnement & Energie

  1. Electricité durable: mettre fin au privilège de l’obligation d’achat et de l’injection prioritaire sur le marché des consommateurs

Ce privilège injuste bénéficie aujourd’hui aux kWh solaires et éoliens et  pénalise lourdement le contribuable et les producteurs nationaux décarbonées (pourtant bon marché et non subventionnés). Ce système anti-concurrentiel contribue largement à la récente hausse des prix de l’électricité et est nuisible au consommateur.

Chaque source d’électricité devrait être mise sur le marché selon ses mérites économiques et environnementaux, sans favoriser les fournisseurs alternatifs, souvent étrangers, utilisant des équipements renouvelables importés, et qui, en plus du privilège de l’obligation d’achat de leur kWh par les opérateurs français reçoivent les lourdes subventions prélevées sur les ressources des ménages (taxes TICPE et CSPE prélevées sur les carburants et l’électricité). Ce favoritisme, au détriment de la production électrique nationale hydraulique et nucléaire, largement éprouvée, championne d’Europe pour ses vertus climatique et ses prix bas, ne bénéficie aujourd’hui qu’à des importateurs et des financiers étrangers, à des fournisseurs qui ne sont souvent que de simples revendeurs spéculateurs mais pas des producteurs, et ne bénéficie en aucun cas au consommateur français et encore moins au climat.

 

  1. Certificats d’origine de l’électricitétout comme les certificats d’origine renouvelables largement proposés au consommateur par les fournisseurs électriques alternatifs, le citoyen qui le souhaite devait pouvoir souscrire, s’il le souhaite, un contrat de fourniture d’électricité d’origine garantie nucléaire, afin de soutenir notre industrie nationale et de profiter des énormes avantages qu’elle apporte au consommateur et à notre pays (sans CO2, non intermittente, bon marché, non subventionnée par des taxes, made in France et socle de notre indépendance énergétique.

La seule présence sur le marché des particuliers de l’offre « garantie renouvelable » est profondément anormale, injuste et trompeuse pour le consommateur quand on sait que les  « certificats verts » qui l’accompagnent peuvent être achetés à tout moment dans l’année par les fournisseurs alternatifs et revendus, y compris dans les périodes sans vent et sans soleil, accolés en réalité à de l’énergie nucléaire qu’EDF est tenu de fournir à ses concurrents à travers le dispositif ARENH que la France a concédé à l’Europe en échange de dérogations d’un autre âge qui se retournent aujourd’hui contre l’intérêt de notre pays.

 

  1. Nucléaire: abolir la LTECV de 2015 (loi de transition énergétique pour une croissance verte) et notamment la limitation à 50% de la production électrique nucléaire en 2035 ainsi comme son plafonnement à 63 GW et les arrêts de 14 réacteurs sans raisons techniques, ni économiques ni de sûreté et au détriment du climat.

En France, chaque chaque kWh solaire qui remplace un kWh nucléaire multiplie par un facteur 6 nos émissions de CO2 (56 grammes de CO2 par kWh pour le photovoltaïque contre 4 grammes de CO2 par kWh pour le nucléaire – sources ADEME et EDF); de même, chaque kWh éolien dégrade d’un facteur 3 notre bilan carbone (14 gCO2/kWh pour l’éolien contre 4gCO2/kWh pour le nucléaire). La priorité doit être donnée avant tout au climat et pas au soutien aux fabricants chinois de capteurs solaires ni aux constructeurs allemands d’éoliennes et aux puissants lobbies financiers, charbonniers et gaziers qui les soutiennent.

contribution de Jean-Luc

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